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Quand Thana Nanou parle des Thanadoulas

  • Photo du rédacteur: Aline Paghent
    Aline Paghent
  • 24 oct.
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 25 oct.


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J'ai eu envie de vous partager un texte portant sur le métier de Thanadoula, rédigé par une personne que j'admire énormément: Thana Nanou, célèbre Thanatopractrice et coautrice du livre Les yeux qu'on ferme .


Lors de sa venue au séminaire* des Thanadoulas, sa générosité, lui a inspiré l'envie de nous offrir un écrit fort et sensible dans lequel elle dépeint sa vision de notre métier.


Pour tout vous dire, je suis activement Nanou sur les réseaux sociaux, sans compter sur son livre que j'ai littéralement dévoré.


Nanou ouvre notre regard sur la mort et sur ce dernier soin qui nous permet de nous recueillir et de rendre hommage pour la dernière fois. Elle permet des au revoir dans le respect et la dignité de l'être disparu.


Par son approche humaine et sa sensibilité, elle m'a ouvert les yeux sur la réalité d'un métier dont on parle peu voire jamais, de ses défis quotidiens, de ses risques, de ses exigences et pourtant, elle continue malgré tout, pour ceux qui restent, pour nous les endeuillés.


Elle est une femme et une professionnelle inspirante et je suis pleine de gratitude d'avoir pu la rencontrer.


Merci Nanou, pour ce texte qui parle de nous, de notre merveilleux métier de Thanadoula, merci pour ton authenticité, ta présence et tes encouragements lors du séminaire. C'était un honneur de te rencontrer.


Merci d'être toi, tout simplement.



« Il faut une force folle pour rester là.

Là où tout s’effondre.

Là où la vie se tait.

Là où le souffle s’arrête et où plus rien ne tient, sinon l’amour.


Vous, les thanadoulas,

vous entrez dans ces silences que personne ne veut habiter.

Vous touchez la mort du bout des doigts,

et dans le même geste, vous touchez la vie.

Vous regardez l’inacceptable droit dans les yeux,

et au lieu de fuir,

vous tendez la main et vous restez la.


Vous êtes celles qui tiennent quand plus rien ne tient.

Celles qui marchent lentement dans le noir,

avec, dans la paume, une lumière minuscule —

mais assez forte pour réchauffer un cœur brisé.


Ce que vous portez n’a pas de nom.

C’est un don brut, une offrande d’âme.

Une prière qui n’a pas besoin de mots.


Et si je devais vous dire un secret,

ce serait celui-là :

ce n’est pas la force qui vous guide.

C’est votre humanité

C’est elle qui vous rend vraies,

c’est elle qui vous rend grandes.

Elle ne se voit pas, mais on la ressent, elle vibre, unique, dans chacune de vous.


Merci d’exister ainsi.

Merci d’aimer à ce point,

dans ce lieu où la vie et la mort se frôlent.

Le monde a besoin de cœurs comme le vôtre, ceux qui savent rester quand tout s’en va.


Nanou »

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*Séminaire de Ploemel du 3 au 5 Octobre 2025 organisé par 2 femmes extraordinaires: Gwenaëla SOUET-BEREIZIAT et Nathalie FOUQUÉ


Source photos: @thana_nanou instagram/Au-delà des mots

 

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Lille

Aline PAGHENT - DIROU

Coach de Transitions/Coach Scolaire

Thérapeute du deuil et de la fin de vie

Biographe 

07 45 29 65 45

10, rue des Glattignies - Fleurbaix

contact@audeladesmots-aline.com

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