Coaching de vie: à la porte de votre changement

Les origines du mot « Coaching »

Le mot anglais Coach est inspiré du mot français « coche » qui désignait au XVe siècle une voiture tirée par des chevaux conduisant les voyageurs à leur destination.

En France, le mot Coach était à ses débuts principalement associé au domaine sportif. Depuis, il a envahi tous les domaines et spécialités : Love Coach, Coach minceur, Coach de carrière etc. Il y en a pour tous les goûts.

Aujourd’hui, le mot coach est selon moi, un terme galvaudé qui a perdu, par sa surexploitation, une partie de ses racines en lien avec l’accompagnement.

Car contrairement aux idées reçues, le coaching ne consiste pas à tirer la personne vers son objectif mais bien d’être à ses côtés pour avancer à son rythme dans le respect ce qu’elle est.

Quelle formation pour devenir Coach ?

Le coaching jouit depuis plusieurs années d’un franc succès et beaucoup d’écoles existent sur le marché.

Après avoir joué à Sherlock Holmes et mené l’enquête auprès de différents centres de formation, j’ai finalement opté pour la Haute École de Coaching à Paris.

Pendant une année, j’ai appris les bases de l’accompagnement, les fondamentaux de la communication, la maîtrise des outils de coaching dont la PNL etc. Les immersions professionnelles par le coaching de 3 personnes (à titre gratuit) ont été pour moi un véritable révélateur de la puissance de l’accompagnement.

À la fin du cursus, la formation est validée par le contrôle continu, les dossiers de suivi des coachés et l’oral final de mise en situation.

Malheureusement comme dans toutes professions non reconnues, certains coachs s’autodéclarent professionnel, ce qui nuit profondément à la profession et génère des réflexions de type :

« Tout le monde peut être coach, c’est facile, pas besoin de formation, faut juste écouter et donner des conseils. » (Quelle horreur 😊)

Ma vision du Coaching

Dans mes pratiques, le coaching est loin du fameux « on s’bouge hophophop ».

Je ne me considère pas comme une professionnelle stimulant l’envie et l’énergie chez la personne.

Par contre, je suis une facilitatrice du processus du changement décidé par mon coaché. C’est bien lui qui détient les rennes et mon rôle est de cadrer, baliser, questionner et orienter.

En définitive, je pars du principe que la personne détient en son for intérieur la réponse à toutes ses questions. Les clés sont en elle mais elle a besoin d’explorer et d'aller chercher avec moi ses ressources, ses forces pour poser ses mots et se sentir éclairée dans ses zones d’incertitudes.

Parfois cela ne tient qu'à une seule question

J’ai pris conscience de la puissance d’une question lors d’une participation à une formation avec Dina Scherrer – coach renommée dans l’accompagnement des jeunes en milieu scolaire qui maîtrise et enseigne d’une main de maître le coaching narratif.

Vous l’aurez compris, Dina Scherrer est une professionnelle pour qui j’ai énormément de respect.

Par son biais et grâce à elle, j’ai appris l’art de l’affûtage des questions, le merveilleux outil qu’est l’arbre de vie, et la force du « regard pygmalion » dans les pratiques de coaching.

« Une question peut changer la vie d’une personne » – Dina Scherrer

Et pour ce faire il faut écouter activement le coaché, plonger dans son aquarium de vie, s’imbiber de ses mots, de ce qu’il en perçoit… Et les utiliser enfin, pour lui présenter « La question » tel un cadeau.

Pourquoi consulter un Coach ?

Le coach se situe généralement à un moment inconfortable de la vie de la personne qui s’apprête à basculer vers un renouveau. Il est entre l’avant et l’après.

La personne se sent généralement « coincée », comme face à un mur d’incompréhensions et de craintes, elle vit des schémas répétitifs, exprime un mal-être, elle subit ou désire un changement dans sa vie.

Quelques exemples concrets :

• Séparation, rupture amoureuse ou professionnelle

• Départ en retraite, (construire des projets, avancer dans cette nouvelle vie)

• Passage de l’adolescence au jeune adulte, (qui suis-je?, quelle est ma place ?)

• Démission/reconversion (Y aller ? où ? Et comment ?)

• Perte de sens dans sa vie,

• Besoin d’y voir clair,

• Sentiment de ne pas trouver sa place,

• Deuil d’un proche, d’une profession, de soi, (lors d’une maladie)

• Approche d’un examen,

• Confiance et estime de soi

Un coach c’est un psy ?

Non.. Surtout pas. Le coach est un professionnel de la transition.

Nous avons des outils et des pratiques différentes des psychologues et n’avons ni les compétences ni la formation d’un professionnel de la santé mentale.

Par contre, dans mes pratiques si j’observe un besoin nécessitant l’intervention d’un psychologue, j’oriente mon client vers le professionnel en question.

À noter que dans mon quotidien de coach, je passe très peu de temps dans « le pourquoi » et l’origine d’une souffrance chez la personne. Quand je m'aventure dans des expériences de vie, mon objectif et d’en extraire des compétences, des forces et non pour évaluer un état psychique comme le ferait un psychologue.

Coach et Coaché: un lien sécure pour avancer en confiance

Un coach ne ressemble pas à un autre. Il a sa personnalité, son approche, sa vision et c’est tant mieux.

Sa personnalité, ses valeurs et sa formation vont influencer ses pratiques. Et c’est à vous de reconnaître ce qui vous correspond le mieux. Vous allez avancer avec ce professionnel, lui confier ce qui peut être de l’ordre de l’intime et il est capital que vous vous sentiez bien et en phase avec le coach.

Si tel n’est pas le cas, ce n’est pas un problème : changez. Cela ne remet pas en question votre besoin ou votre motivation au changement.

Pour ma part, j’aime utiliser l’écriture (contes thérapeutiques, écriture de l’espace ressource antistress, carnet de coaching…), l’écoute active et ma sensibilité pour accompagner au plus juste les coachés.

Je rends pleinement responsable et autonome la personne dans le choix des outils proposés et leur expérimentation.

La clé du succès réside dans la relation de confiance mutuelle qui est fondamentale dans l’accompagnement. Elle est la base du chemin qui va être parcouru ensemble et c’est bien la confiance qui aidera à dissiper le brouillard qui est à l’origine de la demande du coaché.

Un coaching pour quel résultat ?

Un coaching de vie est initié par une personne. Elle arrive au cabinet avec une demande et à partir de celle-ci nous allons ensemble en extraire un objectif exprimé par un « Je veux que… ».

L’objectif doit être clair, mesurable et réalisable et c’est le plan d’actions travaillé avec le coaché qui permettra d’y accéder.

Le coaching est un travail main dans la main et notre engagement est réciproque dans l’objectif posé.

Cependant, au risque de vous choquer, je ne suis pas responsable en tant que coach du résultat, car seul le coaché est maître de ses actions et du respect des échéances convenues. Comme je le disais tout à l’heure, le coach ne tire pas vers l’objectif mais accompagne. Je suis un levier motivationnel et de réflexion. Je soutiens, encourage mais ne fais pas à la place du coaché.

Par contre, ce fonctionnement est garant de résultats sur le long terme car en ayant expérimenté lors des séances (et en dehors) la force de son engagement, la connaissance de son mode de fonctionnement, ses besoins…etc. le coaché a renforcé son estime de soi et la confiance nécessaire pour relever les défis de la vie plus sereinement.

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